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Titre du blog : Tri kćeri kroz Hrvatska
Auteur : hrvatska
Date de création : 28-08-2010
 
posté le 27-09-2010 à 21:57:03

3 crêpes, 3 pays

Samedi 18 septembre

 

 

Ahlala le réveil à 5h30, quel bonheur!!! Il fait encore nuit mais le mauvais temps d’hier semble être allé plus loin. La route est sèche et la mer, de la fenêtre de notre chambre, à l’air calme. On quitte notre 5 étoiles chargées en sandwich pour une des dernières fois des vacances. La route ne glisse plus, tant mieux, on évitera une énième chute et certains genoux seront reconnaissants…

 

 

Déjà du monde dans les rues de Rovinj, mais les cafés sont encore fermés et pas de boulangerie à l’horizon. On a prévu le petit déj mais on n’aurait pas été contre un petit croissant chaud! L’enregistrement pour le bateau est encore plus sommaire qu’à l’aller. Un comptoir devant l’entrée d’un hôtel, sur la rue. Une femme coche nos noms et nous donne des cartons d’embarquement. On ne passe aucun contrôle de douane, pas de scanner pour les sacs.

 

 

 

 

 

 

On a un peu d’avance, on en profite pour faire de la pub pour Nestlé, et on amuse les autres voyageurs avec nos éternelles photos synchros… Même pas fatiguées les 3 D.D.D. Il est temps d’embarquer. Pas grand monde dans le bateau. On va pouvoir dormir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une demi heure plus tard, arrêt dans un port. On a absolument aucune idée de l’endroit où on est… Petit contrôle par la douane. Léger. Ca consiste en une balade dans les couloirs du bateau, qui n’est pas très grand, par la douanière. On lui présente nos passeports mais elle ne daigne même pas y jeter un œil… On pourrait passer tout ce qu’on veut! Après ce contrôle sommaire, le bateau se remplit. Il est maintenant quasiment plein. Et là, plus question de dormir…

 

 

 

 

 

Comme à l’aller, les passagers qui viennent d’embarquer sont des touristes qui vont passer la journée à Venise. Cette fois-ci, ils ne sont pas français. Visiblement beaucoup d’allemands et d’anglais. On a droit pendant tout le reste de la traversée à une description en détail de Venise en anglais et en allemand. Dehors, c’est de nouveau le déluge… En approchant des côtes vénitiennes, on croit à une amélioration…

 

 

 

 

 

 

 

On débarque à 11h à San Basilio. Ca caille un max!!! Mais il ne pleut pas. On profite des toilettes du port pour faire une transformation vestimentaire. Bien pratique !

 

 

 

 

Et c’est parti, on a 5h à occuper ici avant le bus qui nous emmènera à l’aéroport. On avait repéré les lieux à l’aller : d’abord chercher nos billets pour le bus de ce soir et vérifier l’horaire, puis déposer nos sacs à la consigne de la gare, visiter la basilique Saint Marc, aller manger une pizza dans le resto de la dernière fois, faire les magasins (notamment un qu’on a marqué sur nos plans pour des sacs à main!), boire un chocolat chaud. Programme chargé, mais faisable, surtout que maintenant on maîtrise les petites rues de Venise sans problème!!!

 

Première étape réussie : on a retrouvé les yeux fermés le chemin de la gare routière, en faisant un petit coucou au passage au collège arménien où nous avions dormi à l’aller. Petit cafouillage sur le guichet où prendre les billets, mais finalement tout rentre dans l’ordre en 15 minutes. Et là c’est le drame… Bon j’exagère un peu… On file vers la consigne. Une énorme file d’attente… On en a au moins pour UNE heure… Et le déluge se remet à tomber…On est à l’abri, c’est déjà ça ! Prenant notre mal en patience, on piétine. Mais à 12h50, c’est chose faite, on est toutes légères ! On ne traîne pas. Finalement on remet la visite de la basilique à notre prochaine visite de Venise : entre la pluie et la file d’attente, on n’est plus très motivées!

 

Il s’agit maintenant de mettre la main sur notre fameux resto. A travers le dédale des rues de Venise, sous la pluie, en zigzaguant entre les parapluies et évitant le crevage de yeux par ces charmantes petites bêtes, on trace. On pense avoir perdu le fil mais non, on tombe exactement là où on voulait : au pont Rialto. De toutes façons, pas moyen de se perdre à Venise : au pire, on tourne en rond!

 

Nous voilà au sec : pizza et chianti, puis cappuccino vont nous remettre d’aplomb et nous permettre d’affronter de nouveau les éléments.

 

Il est temps d’aller faire les magasins ! On retrouve nos fameux sacs. Ils n’ont pas bougés. Puis petit tour dans toutes les boutiques qui nous tombent sous la main. On reste raisonnables… ou presque ! Le déluge s’abat de nouveau sur nos têtes alors que nous sommes sur le Pont Rialto. On ne peut absolument pas faire autrement que de rentrer dans les boutiques qui le constituent… On reste en extase devant les colliers en verre de Murano… et devant leur prix aussi. C’est bizarre, les plus beaux, ceux qu’on verraient bien à notre cou, et bah finalement on n’est pas prêtes de les emmener avec nous… Dommage !

 

On est dans le timing mais il ne faudrait pas trop traîner. Si on a la même queue que tout à l’heure pour les bagages, on est mal parties… A la gare, pas un chat, ouf !

 

On récupère nos sacs, on les refait un peu pour ne pas avoir de soucis à l’aéroport. On range les couteaux et les liquides dans les gros sacs et les choses fragiles dans les petits. On arrive avec une demi-heure d’avance au bus. Cool, on pourra même peut être partir plus tôt, et comme ça, pas la peine de se stresser pour l’enregistrement des bagages. Mais non le chauffeur attend que le car soit plein et à 18h05 nous partons. Même pas fatiguées, on papote, on papote. On se rappelle les bons moments que nous avons passés. Il y a quand même un moment où nous piquons du nez. Faut pas croire, avec une moyenne à peine supérieure à 5h par nuit la deuxième semaine, on est un peu fatiguées quand même. Et puis on n’a plus 25 ans… même Florence reconnaît que même à 25 ans, elle ne tient plus aussi bien la forme!

 

L’aéroport de Trévise est moins mal fichu que celui de Beauvais. En 20 minutes on a enregistré nos sacs. On peut se poser dans un petit coin pour avaler les wraps achetés le long du Grand Canal. Petit tour au duty free, poireautage d’une heure dans un hangar gelé ou finalement on crève de chaud ensuite. Et c’est l’embarquement. Dehors un déluge, comme souvent ces derniers temps. Nous avons 200 mètres à parcourir en courant et deux avions qui se présentent à nous. Il s’agit de ne pas se louper, on ne sait pas où va le deuxième mais tant qu’à faire, on aimerait autant monter dans le bon!

 

 

 

 

Ouf, nous voilà installées. Ouf de courte durée… Nous voilà en plein milieu d’une classe de collégiens italiens qui partent en vacances, qui sont contents et nous le font savoir. Ca hurle de tous les côtés… Boule quies dans les oreilles et écharpe sur les yeux et les oreilles, on tente l’isolation phonique. Pas terrible… Le vol semble durer une éternité. A l’arrivée sur Paris, on tourne 45 min au dessus de Beauvais avec la Tour Eiffel au loin comme repère.

 

Enfin, on foule le sol français!!!!! Aussitôt nos sacs récupérés, on se rappelle où est garée la voiture et on la retrouve avec bonheur. Chauffage à fond, il ne fait que 8° (on était prévenues, mais quand même!), on prend la direction de nos lits yvelinois. Il est 2h du matin quand on éteint la lumière, après une longue bien longue journée et 3 pays traversés!

 

Commentaires

domdav le 29-09-2010 à 22:28:16
Et alors? L'aventure se terminerait-elle dans les Yvelines?
domdav le 27-09-2010 à 23:12:50
eh voilà, le feuilleton est fini...

C'est bien dommage, j'attendais l'épisode suivant avec ardeur!!!! en tout cas merci, on a bien voyagé avec vous.