Lundi 6 septembre 2010
Lever difficile à 8h30. Les lits sont confortables et on aurait bien prolongé un peu! Pas le temps de prendre un petit déjeuner. Il faut rendre les clés à la réception, jeter un coup d’œil sur internet puis il est temps de monter dans le bus pour Labin, première étape de la journée. La vieille ville à l’air bien sympa, avec ses vieilles maisons et ses ruelles étroites. On ne descend pas là, sur les conseils d’une touriste. Fort bien nous en a pris car, en fait, la gare routière est à perpète dans la nouvelle ville!
Tout s’enchaîne à merveille, prochain car pour Rijeka dans 5 min! Par contre le petit déjeuner attendra encore! Nos ventres commencent à râler, on n’a pas mangé grand-chose depuis notre pizza d’hier midi… Pendant l’heure de trajet qui nous sépare du bateau, on comate. Trop fatiguées pour observer le paysage qui semble joli… De vieilles maisons, plus ou moins bien conservées. Rijeka est une ville sans intérêt, d’autant que nous arrivons par la zone industrielle et portuaire. La ville a été pas mal détruite par un tremblement de terre à la fin du 19è et par la seconde guerre mondiale. Les bâtiments ont peu de charme. C’est gris.
Première chose à faire en arrivant : manger !!! Il est 13h quand même! On va dans la première brasserie qui nous tombe sous la main. Ca sera encore une pizza… régime pas très varié! Et là, on mesure toute la difficulté de ne pas maîtriser ne serait-ce qu’un minimum la langue locale. Tout est écrit en croate. Le serveur nous conseille en partie. Je me retrouve avec un pizza, ma foi, plutôt bonne alors qu’Hélène avec sa Romana est un peu déçue par les anchois qu’elle trouve dessus. Quant à Florence, elle a pris une valeur sûre, une calzone. Bien repues après ça, on termine sur des cappuccinos et une camomille!!! Là encore mauvaise compréhension, c’est plutôt un thé qu’un pisse-mémé qui était attendu…
Il est temps d’aller repérer l’embarcadère pour tout à l’heure, et voir si on peut y laisser nos sacs. On tombe sur notre bateau, le Marko Polo, un géant des mers, enfin un peu moins énorme que ceux qu’on a pu voir en quittant Venise hier.
A l’enregistrement, on tente toujours dans notre anglais aussi bon de voir comment déposer nos sacs à la consigne pour quelques heures. Une première hôtesse, sans dents et avec un zeveu zur la langue, ne fait aucun effort pour essayer de se faire comprendre. On s’énerve, on comprend rien, on abandonne. Pourrait faire un effort cette blondasse quand même… On tente notre chance avec celle d’à côté qui, au passage, nous enregistre. On comprend enfin qu’il faut qu’on aille voir au bar pour qu’ils nous ouvrent la petite pièce réservée aux bagages. Ce que nous faisons aussitôt. Là, 2 serveurs se paient un peu notre tête, mais bon public, on sourit , jaune certes, mais quand même. Bon, délestées de nos sacs on peut enfin aller se balader dans la ville, ou plus exactement dans les rues commerçantes avoisinantes. On fait quelques courses pour les prochains repas sur le bateau, on mange une glace, on s’assoit quelques instants face au port dans le vent et sous un soleil timide. Un petit thé plus tard, nous filons chercher les horaires de bus pour le retour la semaine prochaine et des sandwichs pour ce soir. Il est temps d’embarquer. Un complot de petits vieux nous tombe dessus… Au moins deux cars de personnes âgées débarquent et ne s’embarrassent pas avec les files d’attente…
Enfin nous obtenons notre clé et nous partons à la découverte de notre cabine de luxe. Environ 6m² avec 3 couchettes superposées et 4 casiers métalliques. Pas beaucoup d’espace, c’est spartiate. On est sur le pont le plus haut du bateau. Une fois les sacs déposés, les lits répartis, on part à l’assaut de notre yacht pour les 20 prochaines heures. Beaucoup de couloirs et d’escaliers. Il a du connaître ses heures de gloire, il y a quelques années. Il est tout de même un peu délabré maintenant. Beaucoup de voyageurs n’ont pas de cabine et vont dormir sur le pont, dans les couloirs ou dans les zones des bars/resto. Finalement on n’est pas si mal dans notre placard!
On choisit le bar lounge pour y dîner, dans une ambiance feutrée mais fraîche. On décide de ne pas se coucher trop tard. Si on peut récupérer un peu de sommeil, ça sera toujours ça de pris! Mais c’est sans compter que le bateau grince de partout, vibre de partout…. L’endormissement n’est pas gagné!
Commentaires
Ben oui alors et la suite ? Dormi pas dormi ?
;-)
on est sur des charbons ardents, là ! après ce voyage sinueux, vos aventures sur place promettent d'être digne d'Homère. On veut la suite, le suspense est insoutenable!!! bises.
On espère que avez réussi à dormir et que vous êtes d'attaque pour la suite du voyage; mais aussi que vous aurez le temps de respirer entre vos différents moyens de transport!!! bonne continuation, biz.