Samedi 4 septembre 2010
Samedi matin, 7h30, le réveil sonne. Le jour ne filtre qu’à peine à travers les volets. Pas de travail aujourd’hui, mais un départ en vacances. Ca vaut bien un réveil matinal ! Bouclage des sacs, dernière impression de plans de villes et de confirmations de réservations. Florence, puis Hélène arrivent. Dernière pesée des sacs. C’est que nous partons avec Ryanair, et il paraît qu’il faut pas déconner avec le poids des bagages… Il est temps de partir.
9h43, départ de Quimper, 13 min de retard sur le timing… Ca piplète sévère dans la voiture. En même temps, si vous mettez 3 filles dans un voiture, on ne peut pas s’attendre à autre chose ! Pas grand monde sur la route. Nous arrivons à Paris sans encombre, personne ou presque sur le périph… mais qu’est-ce qu’on est mieux par chez nous, en bord de mer! Un nuage de pollution flotte sur la capitale… Un rapide coup d’œil à la Tour Eiffel au passage et nous mettons le cap sur Beauvais.
Nous arrivons à l’aéroport 7h exactement après avoir quitté Quimper. Je crois que je n’aurai jamais aussi peu regardé la route durant un Quimper-Paris… (et c’est moi qui conduisait…. bon, comprendre « l’heure » biensûr !). L’aéroport est minuscule et mal fichu. Il y a foule… Nous larguons la voiture sur le parking après avoir fait des échanges de chaussures et pulls entre nos différents sacs.
En sandwich (là il faut imaginer un sac - une fille - un sac), nous rejoignons le hall d’enregistrement. C’est la foire… Nous arrivons à passer nos sacs sans encombre, pas de problème avec nos cartes d’embarquement, ouf !! Il est temps d’aller à l’embarquement : bon à savoir, une seule file pour tous les vols… On a une petite pensée pour les gens qui bossent là : ça doit pas être de tout repos !!! Embarquement comme sur des roulettes et nous arrivons in extremis pour monter dans l’avion. C’est parti pour la deuxième étape du voyage ! Pas de placement à bord, mais nous arrivons à être toutes les trois côte à côte. Picnic frugal non fourni par Ryanair, faut pas exagérer, pour 60€ l’aller-retour, ils ne vont quand même pas fournir quoique ce soit en plus… On se contente des restes de ce midi et d’une valeur sûre récurrente : les crêpes de Pleuven.
20h, nous survolons les Alpes. Le soleil se couche, la nuit arrive. On va perdre presque deux heures de jour au cours de notre voyage, pas de changement d’heure mais une journée bien décalée!
Arrivée Trévise, à 30km de Venise, dans un aéroport désert. Nous récupérons nos bagages et filons prendre le bus qui nous amènera au centre de Venise. Nous ne voyons pas grand-chose, il fait nuit noire. Nous débarquons du bus et testons directement notre anglais avec un touriste qui ne sait pas où dormir et nous demande conseil. On le renseigne tant bien que mal, et le lâchons, sans vraiment l’avoir aidé, pour tenter de rejoindre le collège arménien où nous allons passer la nuit.
Chargées comme des baudets, nous attaquons le premier pont qui se présente à nous, pour se rendre compte au bout de 10 minutes qu’en fait on ne sait pas très bien où on doit aller… Il n’y a pas grand monde dans les rues, il fait doux. Un petit détour et 2 ponts plus loin, nous semblons avoir trouvé le bon chemin. C’est que notre plan n’est pas particulièrement détaillé et qu’il n’y a pas de noms de rues ou presque sur les murs. La ville est toute calme. Les canaux sont déserts. Nous continuons de grimper et descendre une certaine quantité de marches. On commence à transpirer, il fait chaud finalement! Nous tombons enfin sur notre fameux collège. Il semble un peu décati mais, à l’intérieur, une fête bat son plein. Le bâtiment qui date du XVIIè a l’air magnifique! Par contre pas évident de trouver la porte d’entrée… Nous tentons celle qui nous paraît la plus appropriée, avec un lourd marteau à l’ancienne. Deux italiens nous regardent, moqueurs, avant de nous indiquer la bonne entrée. L’intérieur n’est pas dans un état de rénovation avancée. On nous donne notre clé, nous avons une chambre rien que pour nous, ce qui n’était pas gagné puisque c’est le système auberge de jeunesse avec des dortoirs.
Une p’tite douche rafraîchissante et délassante après, une robe enfilée, et nous voilà de nouveau dans les rues vénitiennes. On déambule tranquillement au gréé des ruelles qui s’ouvrent à nous. Toujours aussi peu de monde, beaucoup de couples, tout le monde bien habillé. Les restos ferment les uns après les autres. Nous commençons à rebrousser chemin. Il est temps d’aller se coucher, il est une heure du matin.
Commentaires
Salut!
ravis d'avoir de vos nouvelles, maintenant on attend la suite du feuilleton haletant !
bonne continuation.????biz
ERRATUM : il ne s'agit plus des crêpes de Pleuven, mais des crêpes de Fouesnant ;-)
D'ailleurs ca me donne une idée pour mon gouter, avec un peu ... ou beaucoup ... de Nutella !!
Vous aviez l'air de faire l'animation dans l'avion tout le monde ne regarde que vous, on se demande bien pourquoi ;-)
J'ai hâte de lire la suite de vos aventures, je vais pouvoir voyager pendant mes pauses déjeuner, merci d'avance ;-D